À l’approche du jour J, vous aurez déjà bien entamé votre préparation pour l’Ekiden France Environnement de Villeneuve d’Ascq. Voici quelques recommandations qui nous l’espérons vous aideront avant, pendant et après l’épreuve.
Un Ekiden est un marathon en relais. Vous courez pour votre équipe avant tout. Véritable source de motivation, les encouragements de vos coéquipier(ère)s vous porteront bien plus qu’une épreuve individuelle. Vous verrez, cette émulation va vous transcender. Ensemble, vous allez parcourir la distance mythique des 42km195, que ce soit avec un objectif de performance ou uniquement dans l’ambition de participer à la fête.
AVANT L’EKIDEN
Essayez de venir retirer votre dossard le plus tôt possible le samedi. Vous pourrez ainsi prendre le temps de choisir le plus beau et le plus confortable de vos t-shirts et y épingler votre dossard à l’aide de vos quatre épingles à nourrice (Attention, 24 pour une équipe !!). Préférez un textile technique respirant qui vous évitera des irritations qui pourraient se révéler très inconfortables. Pensez aussi à un vêtement de pluie qui ne vous servira peut-être pas pendant la course, mais permettra de vous mettre rapidement à l’abri pour encourager les coéquipier(ère)s.
Prenez votre temps le jour J, en arrivant au moins une heure avant sur le site de la course. Ce moment est important. Vous retrouverez les autres membres de votre équipe et vous vous mettrez « dans l’ambiance », d’échanger avec vos coéquipier(ère)s sur votre stratégie de course. Des chemins en bord de lac et les allées du stadium vous permettront de vous échauffer. Comptez une trentaine de minutes pour un échauffement de qualité. Il comportera deux parties : un footing (ou marche-course alternée) d’une quinzaine de minutes et un enchaînement de gammes (montées de genoux, talons-fesses, jambes tendues, pas-chassé) et d’accélérations (quelques lignes droites à l’allure de votre course). Une dizaine de minute avant de vous élancer, rapprochez-vous de la zone de relais juste à côté du village EKIDEN. N’oubliez pas de bien vous hydrater avant l’effort par petites gorgées.
PENDANT L’EKIDEN
Ça y est, vous y êtes ! La spécificité de l’ekiden, c’est le passage de relais. À part si vous êtes le premier coureur, il faudra attendre que votre co-équipier(ère) finisse sa course. Il est parti depuis un bon moment ? Soyez vigilant et surtout soyez échauffé pour prendre le relais. Dans la zone de relais, un officiel vous guidera car cet endroit est très réglementé. Vous pourrez retirer votre masque. Pas question de prendre le relais avant ou après la zone ! Manifestez-vous à l’arrivée de votre coéquipier(ère) et prenez le relais qu’il(elle) vous tend. C’est votre tour !
Vous êtes parti pour 5 km, 10 km ou 7,195 km. Quelque soit la distance, encouragé par vos coéquipiers, vous vous sentez des ailes et vous risquez de partir trop vite. Attention, la route est longue ! Il faut à tout prix gérer votre course sous peine d’être sanctionné dans les derniers kilomètres. Soyez régulier(ère) et rappelez vous des éducatifs de vos entrainements. Si vous n’êtes pas celui(celle) qui court, encouragez celui(celle) qui court. Cela l’aidera à se surpasser, c’est certain ! Mais, n’oubliez pas de lui donner toutes les informations dont il(elle) aura besoin, la distance restante, le temps des autres équipes, rappelez-lui(elle) ses objectifs, donnez lui les bons conseils… Un EKIDEN, c’est l’esprit d’équipe à son paroxysme !
APRÈS L’EKIDEN
C’est le moment de debriefer, afin de se donner de nouveaux objectifs pour les épreuves futures. Mais surtout, l’EKIDEN, c’est profiter des lieux, des animations, des installations, de l’ambiance, de la convivialité.
Un peu plus tard, et même si vous n’étiez pas là en tant que coureur averti, pensez bien que vous venez de participer à une compétition de 5 ou 10km. La récupération est importante ! Il faut prendre son temps avant de reprogrammer un nouvel entraînement. Il est fréquent que le coureur estime (à tort) avoir totalement récupéré et ignore les résidus de microtraumatismes pouvant survenir après ce type d’épreuve. Donc, accordez-vous une relâche de l’entraînement running en vous consacrant à une activité à faible intensité cardio et sans chocs (natation, vélo…).
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